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Marlioz, le 31 décembre 2020

De nombreux officiers allemands présents en Turquie en 1915 intègrent après la guerre le parti nazi et certains d'entre eux participent activement à la Shoah[65]. C'est ainsi qu'une interprétation de son silence lors du génocide juif serait qu'il aurait décidé de ne pas formuler de protestation ouverte en 1942 contre les nazis, craignant un effet similaire aux protestations de 1915[69]. Ils seront regroupés sous une entité militaire secrète nommée « Organisation spéciale ». Des notes explicatives du projet indiquent que cela pourrait, entre autres, s'appliquer aux revendications concernant le génocide arménien[157]. Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible. De toute la chrétienté depuis ses origines, il s'agit de la canonisation la plus importante en nombre de personnes jamais effectuée[143],[144]. Voir également les. Istanbul, le 24 janvier 2012. traduction révisée par Azmi Süslü, Centre de recherches Atatürk, Ankara, 2003, La version du 5 avril 2015 de cet article a été reconnue comme «, Les Arméniens dans l'Empire ottoman au début du, Population arménienne dans l'Empire ottoman avant 1915, Pogroms et massacres de Cilicie (d'Adana), 1909, Les Arméniens face à la Première Guerre mondiale, Première phase du génocide (avril-automne 1915), Deuxième phase du génocide (automne 1915-automne 1916), Les massacres des populations pontiques, assyro-chaldéo-syriaques et yézidies, Procès des Unionistes, Constantinople, 1919, Traités de paix suivant la Première Guerre mondiale, Le génocide des Arméniens dans la culture, La reconnaissance et la négation du génocide, « Il est arrivé malheureusement que des troupes qui avaient été envoyées pour prévenir et réprimer les attentats y ont, au contraire, participé. En effet, reconnaître le génocide arménien ouvrirait la voie à des demandes de dommages et intérêts auxquelles la Turquie ne veut pas céder[149],[150]. Pour la première fois le 23 avril 2014, le Premier ministre du pays, Recep Tayyip Erdoğan, adresse, dans un communiqué, les condoléances d'Ankara aux « petits-fils des Arméniens tués en 1915 »[165]. Dans le reste de l'Empire, le programme prend les formes d'une déportation, conduite par chemin de fer sur une partie du parcours, les familles restant parfois réunies. Des prisonniers de droit commun sont libérés afin d'assister les forces armées ottomanes dans l'exécution des massacres. Ceux-ci sont ensuite torturés pour soutirer des aveux, déportés vers une destination inconnue puis massacrés dans les environs. Le 19 janvier 2007, Hrant Dink, rédacteur en chef de la revue arménienne d'Istanbul Agos et principal promoteur de la reconnaissance du génocide en Turquie, est assassiné par un jeune nationaliste. Dès la fin du XIXe siècle, un groupe d'opposants au sultan Abdülhamid II se forme et donne naissance au Comité Union et Progrès (CUP), composé essentiellement de nationalistes ou de progressistes turcs, les « Jeunes-Turcs ». Ce train transporte par exemple 880 êtres humains dans 10 voitures. Le rôle de l'Allemagne a longtemps été sous-évalué et fait encore l'objet de controverses[61]. Par la suite, les premiers mémoriaux sont réalisés dans les années 1960 à l'occasion du cinquantième anniversaire, en Inde, aux États-Unis à Montebello, en Arménie soviétique également, à Etchmiadzin d'abord puis surtout à Tsitsernakaberd. Plusieurs centaines de milliers sont réfugiés en Arménie russe, d'autres en Perse, et une partie des survivants aux camps de concentration de Syrie et de Mésopotamie sont réinstallés dans des camps de réfugiés à la frontière entre la Syrie et la Turquie. La police nous a dit que nous pouvions organiser l'événement à condition de ne pas utiliser le mot « génocide ». Déportation de la population arménienne de la ville de Harpout (Elazig) par les soldats ottomans, avril 1915, Arménienne vendue comme esclave dans l'Empire ottoman, NY Times, 1915. L'exécution la plus connue est celle de Talaat Pacha, le grand ordonnateur de l'extermination des Arméniens, d'une balle de revolver dans une rue berlinoise, le 15 mars 1921. [...] »[5]. Ainsi, lorsque l’écrivain Orhan Pamuk a déclaré en 2005 à un quotidien suisse, qu'« un million d'Arméniens et trente mille Kurdes ont été tués en Turquie », un sous-préfet de Sütçüler (région d'Isparta, dans le sud-ouest) a ordonné la destruction de tous ses livres[169]. La politique turque était l'extermination sous couvert de déportation. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici », « Il a été précédemment communiqué que le gouvernement a décidé d’exterminer entièrement les Arméniens habitant en Turquie. Chaque année, les Arméniens du monde entier rendent hommage aux victimes du 24 avril 1915. Ermeni soykırımının yaşandığı I. Büyük Savaş döneminde Osmanlı ordusunda görevli 7 binin üzerindeki Alman subayın önemli bir bölümü, kendi ülkelerine döndükten sonra Nazi Partisi'nin kurulmasında yer alarak Alman siyaseti ile ordusunun kilit pozisyonlarında görev yapacaklardır. Il a été le premier Turc à avoir ouvert les archives ottomanes et reconnaître le génocide[175]. Les dommages matériels et financiers sont aussi très lourds. L'article alléguait que la diaspora arménienne et la République d'Arménie multiplient les mensonges sur « le génocide arménien » en vue d'en tirer profit. L'Allemagne entretient en Turquie, pendant le conflit, une mission militaire très importante (jusqu'à 12 000 hommes). Le 24 Avril, l'Agence de presse gouvernementale Anadolu (AA) a publié un article intitulé : « Comment les lobbies arméniens tirent profit de l'industrie du génocide ». Le génocide perpétré par la Turquie ottomane contre les chrétiens arméniens, grecs, assyriens et autres minorités chrétiennes a duré 10 ans, de 1913 à 1923. Selon un conseiller auprès de l’armée allemande, Ismail Enver, le ministre turc de la défense aurait déclaré en 1915 qu’il voulait « résoudre le problème grec […] de la même façon qu’il pensait avoir résolu le problème arménien »[80]. Cette cérémonie commémore par extension l'ensemble du génocide arménien. Elles se trouvent soit à Moscou, soit à Jérusalem au sein du Patriarcat arménien de Jérusalem, dont les archives ont été découvertes seulement en 1967. Auparavant, la logique était différente : plus il y avait d'Arméniens, plus les autorités pouvaient exiger d'impôts selon le système du millet. Les rapports avec la Turquie sont toujours tendus, caractérisés par un blocus conjoint turc et azéri à la suite de la guerre du Haut-Karabagh, et l'absence de relations diplomatiques, malgré une tentative de réconciliation turco-arménienne en 2008 soutenue par les puissances occidentales, qui échoua en raison de la situation au Haut-Karabagh ainsi que la position négationniste de la Turquie[184],[185]. Trois millions de personnes environ ont été anéanties. Enfin, une partie des Arméniens survivants restent sur place, cachés en Turquie après les massacres et tout au long du XXe siècle, sauvés par des Justes turcs ou alors enlevés, adoptés et islamisés de force. https://fr.gatestoneinstitute.org/12384/genocide-armenien-turquie, Traduction du texte original: Armenian Genocide: Turkey Cracks Down. Elle est actuellement basée à Washington DC. Le 24 avril 1915, le ministre de l'intérieur Talaat Pacha du gouvernement Jeunes-Turcs donne l'ordre de l'arrestation des intellectuels arméniens. Le 2 janvier 1919, l'Amiral de la flotte Sir Somerset Gough-Calthorpe demande au Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth l’arrestation de tous les responsables du génocide arménien. ». Bien que le gouvernement allemand n'ait pas pris part activement aux massacres, les études récentes montrent que l'Allemagne était informée des plans génocidaires de l'Empire ottoman dès 1912[62], et décida de ne rien faire, comme le confirma Henry Morgenthau à propos de Hans Freiherr von Wangenheim, qui déclara qu'il « ne fera rien pour [aider] les Arméniens »[63]. Le 23 septembre 1920, les armées de Mustafa Kemal lancent une nouvelle offensive surprise sur l'Arménie. Le gouvernement turc ne niait pas le génocide directement après la Première Guerre mondiale[147],[148]. En avril 2017, le génocide est reconnu par les parlements de vingt-neuf pays. Lorsque, à la fin de 1916, les observateurs font le bilan de l'anéantissement des Arméniens de Turquie, ils peuvent constater que, à l'exception de trois cent mille Arméniens sauvés par l'avancée russe et de quelque deux cent mille habitants de Constantinople et de Smyrne qu'il était difficile de supprimer devant des témoins, il ne persiste plus que des îlots de survie[81] : des femmes et des jeunes filles enlevées, disparues dans le secret des maisons turques ou rééduquées dans les écoles islamiques comme celle que dirige l'apôtre du turquisme Halide Edip Adıvar ; des enfants regroupés dans des orphelinats pilotes ; quelques miraculés cachés par des voisins ou amis musulmans ; ou, dans des villes du centre, quelques familles épargnées grâce à la fermeté d'un vali ou d'un kaïmakan. En ce qui concerne l'ONU le rapport Whitaker avait préconisé à la sous-commission de l'Organisation des Nations unies pour la prévention des droits de l'homme et la protection des minorités de reconnaître le caractère génocidaire de plusieurs massacres dont celui contre les arméniens[206] Toutefois, la question a donné lieu à des controverses, qui ont abouti de facto à ce qu'aucun massacre antérieur à 1948 ne pourra être qualifié de génocide par l'ONU. Mais pendant des années, les historiens turcs et arméniens n’ont dit mot de ces « crypto-Arméniens ». Avec notre correspondante à Istanbul,  Anne Andlauer. Les dégâts matériels s'élèvent à plusieurs millions de livres turques, plus de cent mille Arméniens sont sans-abris et 7 903 orphelins sont recensés[24]. Le 28 avril, le général Nikolaï Ioudenitch ordonne aux armées impériales russes de secourir les Arméniens de Van. « Trop souvent, de manière tragique, la réalité de ce crime abominable a été niée. Le nouveau gouvernement d'Ankara cachait à peine sa naissance au sein du parti Jeune-Turc, directement responsable des crimes perpétrés entre 1914-1918. Et nous, les descendants des victimes de ce génocide, nous réitérons notre sentiment de honte de n'être pas en mesure d'empêcher la poursuite de ce génocide à travers son déni et les vagues de destruction qui se suivent à chaque génération. De même, en octobre 1914, la FRA met en place un réseau de contrebande avec la Russie pour armer la population arménienne de Van[27], ce qui sera considéré plus tard par le dirigeant de la FRA Hovannès Katchaznouni comme une « erreur »[25]. Ils sont relégués dans des bataillons spécialement créés et affectés aux travaux et à la voirie, puis éliminés par petits groupes au cours de l'année 1915, par les gendarmes chargés de leur encadrement ou par les Kurdes appelés en renfort[22],[31]. Ce site Internet utilise des cookies qui améliorent la qualité de notre service. « Proposition de résolution relative au génocide des Arméniens de Turquie en 1915 ». Des concours de dissertation sont organisés dans les écoles, y compris dans les quelques écoles arméniennes qui subsistent à Istanbul. Le gouvernement turc a déposé en 1916 cinq millions de livres or turques à la Reichsbank provenant en grande partie des comptes bancaires des Arméniens spoliés. Ce chiffre est celui généralement admis par la communauté des historiens ; mais le bilan des massacres et déportations des Arméniens ne fait cependant pas l'unanimité. C'est ce qu'a déclaré le président arménien, Armen Sarkissian, dans une interview accordée à StratNews Global, une publication indienne. Au total, 30 000 Arméniens furent massacrés par les Turcs lors de l'abandon de la Cilicie par l'armée française, dont 12 000 à Marach, 13 000 Arméniens et Grecs à Hadjine et dans les villages environnants, 3 000 à Zeïtoun. Citons encore un dernier chiffre, celui révélé par le carnet personnel de Talaat Pacha faisant état de un million six cent dix-sept mille deux cents Arméniens en 1914, un chiffre bien supérieur aux statistiques officielles ottomanes de l'époque[3],[4]. Au total, huit hauts responsables turcs ou azéris (et trois Arméniens considérés comme « traîtres ») tomberont sous les balles de sept hommes présentés comme des « justiciers »[Note 10],[103]. Une demande similaire fut envoyée à toutes les compagnies d'assurance à travers le monde[88]. Depuis des années, la politique turque consistait à provoquer la rébellion des Chrétiens, qui devenait alors le prétexte comme l'excuse des massacres. Dans la nuit du 24 au 25 avril 1915, 235 à 270 intellectuels arméniens sont alors arrêtés, en particulier des ecclésiastiques, des médecins, des éditeurs, des journalistes, des avocats, des enseignants, des artistes et des hommes politiques dont des députés au parlement ottoman[35],[36]. Près de 150 personnes sont arrêtées à Constantinople par les autorités britanniques et conduites sur une prison à Malte à partir du 4 janvier jusqu'à fin novembre 1919 pour y être jugées par un tribunal international. La question de la reconnaissance du génocide arménien, peu évoquée durant une grande partie du XXe siècle, a été ravivée d'abord par l'apparition du terrorisme arménien durant les années 1970 (notamment par le CJGA et l'ASALA), puis à l'occasion de l'ouverture de négociations entre l'Union européenne et la Turquie en vue d'une adhésion éventuelle de celle-ci. © 2020 Copyright RFI - Tous droits réservés. ». Le nouveau Code pénal, censé rapprocher la Turquie des standards européens en matière de droits de l’homme, a été dénoncé par plusieurs organisations internationales dont Reporters sans frontières[155] et Amnesty International[156], notamment à cause de son article 305 qui punit de trois ans à dix ans de prison et d'une amende tous « actes contraires à l’intérêt fondamental de la nation » ; la peine peut être étendue à quinze ans de prison si cette opinion est exprimée dans la presse. Les principaux responsables du génocide y sont condamnés à mort par contumace, ayant pris la fuite en 1918, juste après avoir détruit la plupart des documents compromettants. Une information libre et objective sur le sujet est impossible en Turquie. La troisième armée ottomane, qui s'est engouffrée sans préparation logistique en Transcaucasie, est écrasée par l'armée russe en janvier 1915, à Sarikamish. L'historien H.-L. Kieser commente[117] : « Pour les perdants aussi bien que pour les humanitaires internationaux, l'ombre de la conférence était écrasante. Selon Uluç Özülker, ancien ambassadeur de Turquie à Paris, Ankara ne reconnaîtra jamais l’existence d’un génocide. Le procès est retentissant et son issue est interprétée comme une condamnation des responsables du génocide[104],[105]. Il s'agit de celle de Grégoire de Tatev[145]. Parmi ces fonctionnaires réfractaires, Hasan Mazhar Bey, gouverneur d'Ankara jusqu'en août 1915, dirigea par la suite la commission Mazhar aboutissant aux cours martiales turques de 1919-1920[53]. Talaat donne aussi des estimations par région géographique : 77 % de la population à Karesi, 79 % à Niğde, 86 % à Kayseri, 93 % à Izmit, 94 % à Sivas, 95 % à Hüdavendigâr (Bursa)[3]. Pierre Vidal-Naquet, grande figure de la lutte contre le négationnisme, affirme « qu'il est évident que dans le cas du massacre des Arméniens, l’État turc est négationniste »[122] dénonçant dans le même temps, avec d'autres historiens de renom, « les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l'appréciation des événements du passé et par les procédures judiciaires touchant des historiens […] », rappelant que « dans un État libre, il n'appartient ni au Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique »[123]. Le gouvernement ottoman présente alors des nombres réduits de près de la moitié, soit entre un million cent soixante mille et un million trois cent mille Arméniens vivant sur le territoire ottoman. Elles sont libérées petit à petit au cours des deux années suivantes lors d'échanges de prisonniers et ne seront pas jugées faute de preuves matérielles présentes à Malte[101]. Cathédrale apostolique arménienne des Saints Traducteurs de Marseille, « «Dire aujourd’hui que ce qui s’est passé en 1915 est un génocide, c’est dire implicitement que la République s’est construite sur le plus grave des crimes contre l’humanité, que les auteurs de cette République turque sont génocidaires, donc que ses fondements sont viciés», analyse Robert Aydabirian. Ce traité est signé à Lausanne le 24 juillet 1923. Mais nous avons refusé de nous autocensurer et nous nous sommes rassemblés à Sultanahmet. Ne sont comptées que les reconnaissances parlementaires impliquant le vote d'une loi ou d'une résolution. Les pays ou chambres nationales ayant reconnu le génocide arménien sont au nombre de vingt-neuf en avril 2017[Note 11] : l'Uruguay[188], la chambre des représentants de Chypre[189], la Chambre des représentants des États-Unis[190],[191], la Douma russe, le parlement grec, le sénat de Belgique[192], le parlement de Suède[189], le parlement libanais, le Vatican[189], le parlement français[193], le Conseil national suisse (contre l’avis du Conseil fédéral)[194],[195], l'Argentine, l'Arménie, l'Italie[196], les Pays-Bas[197],[198], la Slovaquie, le Canada (le Québec[199]), la Pologne, la Lituanie[200], le Venezuela[201], le Chili[202], le Brésil[203], le Paraguay[204], la Bolivie, la République tchèque, l'Autriche, le Luxembourg[205], la Syrie, la Bulgarie et l'Allemagne. Les Français évacuent dans la nuit du 10 au 11 février 1920 la ville de Marach sans en prévenir les habitants chrétiens qui seront massacrés par les Turcs le matin du 11 février 1920[91]. Le gouvernement doit répondre aux préoccupations sur le nouveau code pénal ». Des soulèvements de faible ampleur se produisent dans des vilayets dans lesquels beaucoup d'Arméniens vivent — Zeïtoun par exemple — mais la répression ottomane est sanglante et se termine par des massacres, préludes du génocide[6]. Malheureusement, l'agression turque contre La république d'Arménie soutient officiellement la reconnaissance internationale du génocide arménien, se fondant sur les travaux de la communauté des historiens, et déléguant le travail de lobbying à la diaspora dispersée à travers le monde[183]. Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes sœurs et frères arméniens et je leur demande pardon, « Notre humanité a vécu, le siècle dernier, trois grandes tragédies inouïes : la première est celle qui est généralement considérée comme « le premier génocide du, « rejeter les tentatives (…) d’associer le gouvernement américain à la négation du génocide arménien », « Ceux qui sont tombés sur le chemin. Les habitants du cru nomment ce lac "Gvalé Arminu" (le "lac arménien") après que plus de 1 000 hommes, femmes et enfants y aient été exécutés il y a 103 ans. Copyright © 2020 Gatestone Institute. Ils commencent à Adana où près de trente mille miliciens organisés en cinq à dix groupes pillent puis massacrent méthodiquement les maisons et commerces du quartier arménien de Chabanieh, avant de l'incendier avec le soutien tacite des autorités locales qui libèrent et arment les détenus de droit commun afin que ceux-ci participent aux massacres. Reporters sans frontières, « L'entrée en vigueur du nouveau code pénal ajournée ». En février-mars 1921, se tient à Londres une conférence sur la révision du traité de Sèvres[115]. Quelques semaines plus tard, le 15 juin 1915, vingt leaders du parti social-démocrate Hentchak sont pendus à Constantinople, accentuant encore la mise à mort des élites arméniennes. Ce sont les 2,000 dont les Etudes (page 577) parlent et qui furent presque tous massacrés, non par les bandes turques qu'ils rencontrèrent en route mais par les habitants turcs de Marache, qui coururent après eux en les tuant à coups de haches et de couteaux, quelques-uns même eurent la tête sciée. Depuis des années, la politique turque consistait à provoquer la rébellion des Chrétiens, qui devenait alors le prétexte comme l'excuse des massacres. Olivier Balabanian et Françoise Ardillier-Carras, Cette dernière estimation est avancée par les Arméniens eux-mêmes, lire « Ankara choqué par une loi française », dans, « Dans les deux cas, la proportion — les deux tiers de la population — est identique. Le monument subsista de 1919 à 1922, avant d'être détruit à son tour. Trois millions de personnes environ ont été anéanties. ». Le parti Arménagan est créé en 1885, le parti social-démocrate Hentchak (« la cloche ») en 1886 (ou 1887), de tendance socialiste, et la Fédération révolutionnaire arménienne, ou Tachnagtsoutioun, en 1890 (de tendance relativement indépendantiste). Les déportés sont peu à peu poussés vers Deir ez-Zor. Les notables refusent, soutenant que les Arméniens doivent combattre loyalement pour l'État dont ils font partie[21]. Ces derniers bénéficient cependant de meilleures conditions matérielles et physiques, alors que l'hiver approche. Le gouvernement ottoman s'emploie à systématiquement éliminer toute preuve du génocide. En 1909, les massacres de Cilicie, dans lesquels sont impliqués des Jeunes-Turcs, vont semer encore plus le doute au sujet des intentions des Jeunes-Turcs envers les Arméniens. Seul le manque de munitions arrêta cette poursuite. Ils ont lieu sous le règne du sultan Abdülhamid II, connu en Europe sous le nom du « Sultan rouge » ou encore du « Grand Saigneur », qui ordonne en personne[11] les massacres à la suite du refus des Arméniens de Sassoun de payer la double imposition entre juillet et septembre 1894. Il est présenté officiellement comme un déplacement de la population arménienne — que le gouvernement accuse de collaborer avec l'ennemi russe — loin du front. Le Pape proclame également à cette occasion Grégoire de Narek, saint d'origine arménienne, 36e docteur de l'Église[209],[210]. Les réfugiés politiques arméniens venus de l'Union soviétique à la suite de la révolution Bolchevique s'ajouteront à ceux du génocide au cours des années suivantes. Nous avons écrit leurs noms sur des panneaux d'exposition. Dans la diaspora, la thématique apparaît en filigrane de l'œuvre de William Saroyan[140]. », « La Turquie et l'Arménie, ainsi que les hautes parties contractantes, conviennent de soumettre à l'arbitrage du président des États-Unis d'Amérique, la détermination de la frontière entre la Turquie et l'Arménie, dans les vilayets d'Erzeroum, Trébizonde, Van et Bitlis, et d'accepter sa décision, ainsi que toutes les dispositions qu'il pourra prescrire relativement à l'accès de tout territoire ottoman adjacent. Organisées par le mouvement des Jeunes-Turcs arrivé au pouvoir en 1908, ces tueries font près de trente mille victimes, dont vingt mille dans le seul vilayet d'Adana[Note 5],[23]. Reconnaître ! Olivier Masseret, « La reconnaissance par le Parlement français du génocide arménien de 1915 ». (Source de l'image: Croix Rouge américaine / Wikimédia Commons). L'Arménie n'y est plus mentionnée. Un avis de déportation est publié en vertu duquel toute la population (les personnes inaptes à la mobilisation générale) doit être évacuée vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie en convois de femmes, d'enfants et de personnes âgées qui quittent la ville à intervalles réguliers, à pied, avec peu ou pas de bagages, accompagnés de gendarmes à cheval[40]. Le ministre arménien des Affaires étrangères Vardan Oskanian avait répondu en voyant dans la proposition de création de commission de la Turquie une volonté de « réécrire son histoire de manière éhontée et de vouloir la propager dans les autres pays »[163]. Les survivants se replient dans la ville de Van et organisent leur défense, ce qui sera présenté par le gouvernement comme une révolution, version démentie par tous les rapports des témoins italiens, allemands ou américains (consuls, missionnaires[29], enseignants…) qui expliquent que les Arméniens ont organisé une défense de la ville pour éviter de subir un massacre[30],[26]. En janvier 2001, la France avait été le premier grand pays européen à reconnaître officiellement le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman. Le même jour, l'AA a publié une analyse complémentaire : « Les Turcs n'ont pas oublié comment ils ont survécu à l'oppression arménienne. » Dans la mythologie turque, de « traîtres » Arméniens ont persécuté les Turcs qui ont agi en légitime défense pour se sauver des Arméniens meurtriers. Près de 200 000 Arméniens sont réinstallés en Cilicie protégés par les troupes françaises mandataires de la Syrie. Parmi les principales dispositions de ce traité, on notera deux articles (88 et 89) concernant la République arménienne[112] : « La Turquie déclare reconnaître, comme l'ont déjà fait les puissances alliées, l'Arménie comme un État libre et indépendant. En février 1915, le comité central du parti et des ministres du cabinet de guerre, Talaat Pacha et Enver en particulier, met secrètement au point un plan de destruction qui sera exécuté dans les mois suivants[31]. Encore aujourd'hui, certains descendants d'origine arménienne essayent tant bien que mal à retrouver leur identité perdue. Selon Günaysu, les policiers ont déclaré aux personnes rassemblées sur la tombe qu'il n'était pas permis dans leurs discours de mentionner le mot « génocide » : « De nombreux policiers en armes avaient été postés au cimetière. ». Le parlement britannique a, pour sa part, considéré qu’aucune mention du « génocide arménien » n’était faite dans cet article du Code pénal[158]. Le gouvernement continue de nier le génocide et tente de réduire au silence ceux qui essaient d'en parler. Par ordre des ministères de l'Intérieur et de la Justice, ce même Techkilat-i Mahsoussé accepta les condamnés relâchés que le Techkilat-i Mahsoussé dépendant du ministère de la Guerre refusait d'incorporer. Mais des sites « concurrents » refusant de présenter des excuses, niant le génocide ou dénonçant au contraire l'attitude supposée arménienne durant la Première Guerre mondiale, ont rapidement vu le jour et récolté également de nombreuses signatures[179]. Les victimes ont été emprisonnées dans un bâtiment qui abrite aujourd'hui le Musée d'art islamique turc (Türk Ä°slam Eserleri Müzesi). Dans les années 2000, le génocide est régulièrement évoqué dans les chansons et les prestations scéniques du groupe System of a Down[142], dont les membres sont tous des descendants de survivants[142]. Les armées kémalistes font signer un armistice à Ohadjanian mais les Arméniens ripostent une dernière fois et tentent vainement une contre-attaque. Les adhérents de ces partis ramènent l'espoir chez les Arméniens de l'Empire ottoman (principalement paysans). Cette position était considérée comme résultant d'une forme de realpolitik, l'Allemagne ayant d'énormes intérêts stratégiques et économiques en Turquie et se contentant de défendre une position de « non-ingérence ». Il est présenté comme une cruelle conséquence de la guerre, appelée tragédie de 1915, et non comme un acte volontaire et formalisé. Même si de nombreux pays et instances gouvernementales ou religieuses dans le monde les ont officiellement définis comme génocide, la Turquie continue à contester l'ampleur de ce qu'elle appelle des « tueries » ou « le prétendu génocide arménien », ajoutant qu'il y a aussi eu beaucoup de Turcs massacrés durant cette période. Les Arméniens survivants s'exilent en Syrie, au Liban ou dans les pays européens[92]. ». Plus récemment, Nabil Na’eem, fondateur du parti égyptien Jihad Démocratique, accuse la Turquie d'être à l'origine de l'incendie en novembre 2011 par les frères musulmans des archives nationales égyptiennes dans le but d'en éliminer tout document relatif au génocide arménien[126]. Il est planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l'époque, le Comité Union et Progrès (CUP), plus connu sous le nom de « Jeunes-Turcs », composé en particulier du triumvirat d'officiers Talaat Pacha, Enver Pacha et Djemal Pacha, qui dirige l'Empire ottoman alors engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux. Nos bannières se lisent comme suit :« Génocide ! En prenant en compte cette remarque, on obtient des chiffres encore plus élevés que ceux avancés par Arnold Toynbee. À la suite de la non-mise en place des réformes promises par les traités de 1878, des groupes arméniens, la plupart du temps révolutionnaires, se forment. L'argumentation en faveur d'une non-reconnaissance de la qualification de génocide repose essentiellement sur trois axes : une contestation de l'ampleur du nombre de victimes, la remise en cause d'une préméditation de la part du gouvernement Jeune-Turc, le retournement de la culpabilité (les Arméniens sont responsables de ce qui leur est arrivé)[162]. », « On dit que seulement le matin du 11 février les chrétiens y réfugiés s'aperçurent du départ et alors une foule de 2,000 personnes se lança dans les rues pour rejoindre ceux qui déjà étaient en route avec moi. Le traité de Kars rend à la Turquie le territoire de Kars (attribué à l'Empire russe par le traité de San Stefano en 1878)[113]. Les Kurdes, assistés par les hamidiés, régiments de cavalerie kurde, venus en renfort, assiègent puis massacrent du 18 août au 10 septembre 1894 la population arménienne de Sassoun[12],[13], démarrant une vague de massacres à travers tout l'Empire Ottoman qui durera jusqu'en 1896.

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