le corps du prophète mohamed

Marlioz, le 31 décembre 2020

17 Bukhârî, 2001, “alât 12 n° 370, voir également Wensinck, 1992, V : 82. Le corps du Prophète / 39 REMMM 113-114, 37-57 leur corps en particulier, une sacralité plus ou moins grande. 31Le Prophète est mort et enterré, et la présence de son corps fait de la terre (turbd) de sa tombe, de ses alentours et de Médine une terre-relique, comme le deviendra pour les chiites la terre de Kerbéla et, pour d’autres, celle de la tombe des saints44. 18Cette tradition est même devenue un motif calligraphique, le texte étant généralement recopié dans un cadre enluminé, appelé “parure” (ḥilya)30. Son oncle al-Ê¿Abbâs lui conseille de faire comme tout le monde : de se servir de son pagne pour porter les pierres. Les Mérites de 'Abdul-Muttalib 156. À ceux qui font fi de la Révélation et de ses commandements, il est rappelé que l’homme n’a pas été créé en vain et qu’il ressuscitera tout comme il a été créé homme ou femme, à partir d’une goutte de sperme. Nul grief à faire au Prophète en ce que Dieu lui a imposé, conformément aux lois établies pour ceux qui vécurent antérieurement. Selon une autre version, le Prophète est simplement enveloppé dans le pagne (mirá¹­) de sa jeune épouse. 48 Ibn Ḥanbal, s. d., II : 315. Si l’on définit le sacré par ce qui porte la trace du divin par opposition au monde ordinaire ou profane, le sacré en islam prend avant tout sa source dans la Révélation, réalité transcendante descendue, selon le Coran, sur le cœur du Prophète1. 3Nous avons choisi ici de montrer que la vénération du corps des saints et l’évocation de leurs qualités physiques suivent en grande partie le modèle du Prophète vénéré et décrit par ses Compagnons6. 40Marie donne naissance à une incarnation du Verbe et de l’Esprit en désirant mourir, et pour cela son corps doit être conforté (Coran, XIX : 22-6). A Uḥud, le Prophète dit de Mâlik b. Sinân qui a sucé le sang de ses blessures : « Mon sang s’est mêlé au sien ; le Feu ne le touchera pas »42. Le Jour de Khaybar, il remet l’étendard à Ê¿Alî dont les yeux sont pleins de chassie. Muṣṭafâ al-Saqqâ’ et alii, 2e éd., Le Caire, 4 t. Ibn Kathîr (m. 774/1373), 1986, Al-Bidâya wa l-nihâya, reprod. Personne n’avait la main plus généreuse ni la poitrine plus ouverte. Le corps est un révélateur et il est des choses qu’il ne faut point révéler, d’autres que l’on peut au contraire consommer. Plusieurs Compagnons s’efforçaient de recueillir tout ce qui pouvait émaner du corps du Prophète pour l’assimiler et le mêler ainsi à leur propre sang et leur propre chair. 28Abû ʿÂsim, un des rapporteurs de cette tradition, ajoute : « On considérait que la force de Ê¿Abdallâh lui venait de ce sang ». D’un corps entre celui de ce monde et de l’autre dans la vie intermédiaire du barzakh, prolongeant ici les œuvres d’adoration ? Recueil du Dîwân, Hymnes et prières, Sentences prophétiques et philosophiques, Paris, Cerf, coll. 7La préparation du cœur et du corps s’explique par la pureté nécessaire à la réception de la parole et à l’élévation vers Dieu, mais aussi par le caractère éprouvant de la révélation. 23Ce sentiment est si fort chez certains compagnons qu’il entraîne une extrême pudeur, comme dans le cas bien connu de ‘Uthmân qui déclarait que sa main droite n’avait plus jamais touché son sexe depuis qu’avec elle, il avait prêté serment d’allégeance au Prophète37. De même que les croyants et les croyantes vénèrent son corps sacré, ses épouses, témoins de son intimité, doivent à partir d’un certain moment se retirer derrière le voile de leur sacralité, en tant qu’épouses du Prophète et mères des croyants (Coran, XXXIII : 53 et 6). Un passage semble rompre ici le rythme de la sourate, mais en constitue en réalité le centre. Les cinq prières quotidiennes, résultat de l’Ascension céleste, consacrent le rôle du corps dans l’accomplissement des rites. Beyrouth, 8 t., 4 vol.Â, Qasá¹­allânî Ahmad b. Muḥammad (m. 923/1517), 1326/1907, Al-Mawâhib al-laduniyya bi-l-minaḥ al-Muḥammadiyya, Tantâ, 2 vol.Â, Qurá¹­ubî (m. 671/1272), 1952-1967, Jâmi' al-bayân, Le Caire, 20 vol.Â. Abû Ḥâmid al-carnâḥî, Tuḥfat al-albâb, cité par. Transportant des pierres avec d’autres enfants, le futur prophète enlève comme eux son pagne pour en protéger son épaule. Elles posent, comme dans toutes les traditions religieuses, la question de la relation persistante entre le corps et l’âme dans la tombe. Celle-ci tient soit à leur fonction, celle de prêtre par exemple, soit à leur proximité intérieure du divin, imperceptible comme telle mais identifiable à certains signes, corporels On peut lire cajam : “noyau“ ou cajam “fondement“ (aá¹£l) de la queue (Lisân al-carab, XV : 285). 21 Selon le témoignage de cÂ’isha : cf. Quant au terme de badan, il n’est employé qu’une seule fois, à propos du corps de Pharaon rejeté par les flots, car il désigne, selon les commentateurs, “un corps sans esprit” (jasad lâ rûḥa fî-hi)9. The body of the Prophet of Islam was marked at his birth by the signs of his divine election, and further by the visible effects on him of God’s revelation. À Ḥudaybiyya, un émissaire des Qurayshites venu en pourparlers, est frappé de voir les Compagnons se précipiter pour boire l’eau restant dans le récipient où le Prophète a fait ses ablutions40. La sacralisation d’un lieu, d’une chose ou d’un être vivant les rend inviolables et marqués de certains interdits. Le Prophète, lui, s’identifie à tous les modèles prophétiques qui lui sont proposés : du corps éprouvé de Job au corps sublimé de l’Ascension redescendu vers les hommes. Dans cet ouvrage, l’auteur, qui enseignait au ḥaram de La Mecque, pour contrer une certaine tendance de l’islam moderne contemporain, produit un corpus détaillé de références attestant les modalités multiples de l’intercession prophétique, la spécificité des corps prophétiques et la vénération, encouragée par le Prophète lui-même, dont était l’objet son corps, de son vivant (voir en particulier p. 213-230). They kiss it and even absorb its excretions in order to be saved in the afterlife. Ibn SaÊ¿d (m. 230/845), s.d., Al-Ṭabaqât al-kubrâ , éd. Al-Hassan et al-Hussain (p) 142. 9Dans sa vie conjugale, jamais il ne se montre nu ni ne porte son regard sur les parties intimes de ses épouses21, malgré la licéité de ce regard entre époux. 9 Coran, X : 92 et Qurá¹­ubî, 1952-1967, VIII : 380. En ce qui concerne les hommes, c’est leur contact plus ou moins proche avec le sacré qui confère à leur personne, et à leur corps en particulier, une sacralité plus ou moins grande. Beyrouth. Abû NuÊ¿aym Al-Iá¹£fahânî (m. 430/1038), 1320 H, Dal’âil al-nubuwwa, Ḥaydarâbâd, reprod. Dieu dit : 26Le seul baiser, pour empressé qu’il fût, ne suffisait pas à certains. La reconnaissance d’un prophète entraîne nécessairement la recherche de son intercession, immédiatement actualisée par le contact avec son corps. Ceci explique pourquoi les martyrs morts au combat, témoins de la Parole et d’un degré juste en dessous de celui de la prophétie, répondent à Dieu qui leur demande ce qu’ils désirent de plus au paradis : « Nous te demandons que nos esprits soient renvoyés dans nos corps ici-bas pour que nous soyons tués dans ta voie » (Ibn Mâja,1972, jihâd 16, n° 2801). Rencontrant à La Mecque un homme de son clan, Rukâna, réputé lutteur invincible, il lui propose d’embrasser l’islam. En particulier, p. 164-168, les différentes parties du corps sont mises en relation avec les caractères qu’elles révèlent. 27 Coran, XVII : 82 : « Et Nous faisons descendre du Coran ce qui contient une guérison et une miséricorde pour les croyants ». Dans un sens proche, le Veau d’or est appelé jasad, car la statue a été animée par la projection d’un peu de vase marquée durant le passage de la mer Rouge par le sabot de la jument de Gabriel et récupérée par le Sâmirî8. Fîrûzâbâdî, 1966 : 127-132. Dans le Coran, jism pl. Il fait du mariage sa Sunna, donc l’une des voies d’accès à Dieu, sacralisant ainsi tout ce qui relève de l’union des corps, dans les deux sens du ḥarâm. Dans l’une des traditions rapportées par ‘Alî, celui-ci raconte qu’il prêchait au Yémen où l’avait envoyé le Prophète. Le Prophète lui demande s’il est prêt à reconnaître la vérité de son message, s’il parvient à le vaincre à la lutte. 8 sur la physiognomonie d’origine inspirée ou sapientiale. M. Fu’âd Ê¿Abd al-Bâqî, Le Caire, 2 vol. Sa cuisse devient si pesante que le Compagnon a l’impression que la sienne va se briser17. Le prophète Mohamed, paix et bénédictions soient sur lui, est un homme qui a de nombreuses qualités. Dans une autre version, quand le prophète lui demande pourquoi il a agi ainsi, le garçon lui répond : « J’ai voulu que le sang de l’envoyé de Dieu soit dans mes viscères ». Qu’est-ce qu’elle est pénible cette …, موسكو مهتمة بتقديم أقصى قدر من المساعدة …, بلدية تونس العاصمة تمَرْمَدْ الشّيخ الأكبر ابن …, الهيئة الوطنية للمحامين و اتحاد الأعراف يدعوان …, الإخواني الغنوشي يوضح حقيقة جواز السفر الخاص …, بلدية تونس العاصمة تمَرْمَدْ الشّيخ الأكبر ابن عربي. 8Parce qu’il porte dès l’enfance les signes corporels de son élection et qu’il grandit et se meut, plus que tout autre homme, sous le regard de Dieu, Muḥammad ne peut entretenir avec son propre corps la même relation qu’un homme ordinaire. 32De quel corps s’agit-il ? Dieu le rappela à lui, alors qu’il n’avait pas vingt cheveux blancs sur la tête et dans la barbe » (Bukhârî, 2001, « Il n’était ni d’une grandeur excessive ni d’une petitesse ramassée mais d’une taille moyenne. « Il avait une taille moyenne et n’était ni grand ni petit. 15 Sur l’ouverture du cœur avant le Micrâj, voir Bukhârî, 2001, manâqib al-Anṣâr 42, n° 3887. ‘Alî le décrit dans des termes semblables à la tradition citée ci-dessus et le rabbin lui demande : — et quoi encore ? Ses cheveux n’étaient ni crépus ni lisses. Meyer F., 2005, Bemerkungen zu Muhammed Verchrung, 2e partie : Die Taá¹£liya in sufischen Zusammenhänge, éd. L’utilisation du cachet n’était pas courante en Arabie et ce, jusqu’à l’hégire. Samîḥ Ê¿Abbâs, Beyrouth-Le Caire. 21Le corps des prophètes, et du Prophète en particulier, laisse donc transparaître des qualités et des vertus qui transcendent l’humanité ordinaire, tout comme leur vie s’identifie à la mission dont ils sont investis. M. Zuhrî Al-Najjâr, Riyâd, 2 vol.Â, Ibn Ḥajar al-Haytamî (m. 974/1567), 1967, MajmaÊ¿ al-zawâ’id, reprod. Implicitement, cette hâte du Prophète est mise en rapport, sur un autre plan, avec celle de l’homme ordinaire qui désire « celle qui se hâte », c’est-à-dire la vie immédiate au détriment de l’autre où les hommes seront distingués par leurs visages lumineux ou soucieux. Plusieurs membres de la famille de Mahomet reposent déjà dans ce cimetière. Beyrouth, 10 vol.Â. Dans le cas de l’ange ou d’un esprit inférieur, cette forme corporelle se dissout lorsque l’esprit la quitte alors que l’homme mort laisse un corps sans vie. Voir aussi p. 583, le cas de Safîna, jeune affranchi du Prophète qui boit le sang que le Prophète lui avait envoyé jeter. Au cours de cette période, son appel n’épargna aucun des notables de la localité. Voir aussi Bukharî, 2001, anbiyâ’ 35, n° 3414, où le Prophète met en garde ses Compagnons contre leur tendance à le déclarer supérieur aux autres prophètes. 4Le Coran ne parle pas du corps du Prophète, mais seulement de son cœur, lieu de descente de la Révélation. Fahîm M. Shaltût, Beyrouth, reprod. — s.d. Il avait un teint éclatant, ni trop blanc ni trop brun. Celui-ci, en particulier dans certaines versions de l’Ascension céleste, raconte comment il a vu certains de ses prédécesseurs : « J’ai rencontré Moïse – et il le décrivit31 : c’était un homme au corps tremblant (?) cIyâḍ, s. d., I: 66. All a h lui accordé un très bel aspect, Il lui a donné une beauté qui se manifestait sur son visage honoré, une beauté qu'Il n'a accordée à aucune autre personne, aucun autre Prophète. M. Khalîl Harrâs, Le Caire, 3 t. — 1975, (m. 911/1505), 1352 H, Inâ’ al-azkiya’ bi-ḥayàt al-anbiyâ’ dans al-Ḥâwî li-l-fatâwî, Le Caire, reprod. 19 Salmân raconte : « Lorsque l’Envoyé de Dieu me vit passer derrière lui, il sut que je cherchais à reconnaître quelque chose dont j’avais la description. 33 Comme dans l’histoire du moine Baḥîrâ ou de Salmân al-Fârisî (Ibn Hishâm, 1955, I : 182-183 et 220) ou celle du moine Nestor, assez semblable à celle de Bahîrâ, lorsque le Prophète retourne en Syrie à l’âge de 25 ans (Abû Nucaym al-Iá¹£fahânî, 1320 H. : 54). 25Lors de la bataille de Badr, le Prophète, en alignant les rangs au moyen d’une flèche, pique assez durement le ventre d’un des Anṣâr de Médine, Sawâd b. Ghâziyya qui s’exclame : « — Ô Envoyé de Dieu, tu m’as fait mal et Dieu t’a envoyé avec la vérité et la justice. Il avait un teint éclatant, ni trop blanc ni trop brun. Cet épisode est à rapprocher de la parole adressée à Dieu par la mère de Marie à la naissance de sa fille : « Je l’ai appelée Maryam et je la protège par Toi, ainsi que sa postérité, contre Satan le lapidé » (Coran, III : 36). Par l’intermédiaire de ses cheveux, on a donc continué à vénérer le corps du Prophète après sa mort. Par Dieu, je n’ai jamais vu plus grand magicien ! Hishâm b. al-cAá¹£ qui rapporte l’entrevue, décrit le physique de chaque prophète et reconnaît l’image de Muḥammad, contenue dans le dernier compartiment. Si dans son intimité, il doit rester voilé, le corps du Prophète, par son caractère exceptionnel, témoigne de sa mission. 34 Coran, VII : 157 : « Ceux qui suivent l’envoyé, le prophète illettré qu’ils trouvent décrit chez eux, dans la Torah et l’Evangile… ». 3 Le Prophète dit, en apercevant Médine à son retour de Khaybar : « O mon Dieu, je déclare sacré (uḥarrimu) le territoire contenu entre ses deux coulées de pierres noires, comme Abraham l’a fait pour La Mecque », Bukhârî, 2001 : jihâd 71, n° 2889 et 74 n° 2893. Le Prophète assis, sa cuisse reposant sur celle d’un Compagnon, commence à recevoir la Révélation. Son corps porte même la marque de sa mission : entre ses omoplates se trouve “le sceau de la prophétie” (khâtam al-nubuwwa), sorte de protubérance de chair comparée à un œuf de pigeon, à une pomme ou à la trace laissée par une ventouse. Sans le leur interdire ni même le leur reprocher, le Prophète les dirige toutefois vers la pratique des vertus, en leur disant : « Celui qui veut que Dieu et son envoyé l’aiment, qu’il tienne des propos véridiques, rende le dépôt qui lui a été confié et ne cause pas de tort à son voisin » (Kândihlawî,1968, II : 580, d’après Bayhaqî). Une tradition prophétique enseigne qu’« il y a dans l’homme un os que la terre ne mange jamais et à partir duquel il sera recomposé le Jour de la Résurrection. On se contentera de citer ici le hadith : « De votre monde, m’ont été rendus aimables les parfums et les femmes, et la “fraîcheur de mon œil” m’a été donnée dans la prière »22. Qui le voyait pour la première fois ressentait pour lui une crainte respectueuse ; qui le fréquentait, l’aimait. Les miracles du prophète mohamed صلى الله عليه وسلم ... Alors, ils crurent que ce qui s'était passé, n'était pas fait par un être humain, et ils laissèrent le corps en dehors de la tombe. Il le prit dans ses bras pour la troisième fois et l’ayant serré encore plus fort qu’avant, il Le lâcha et dit : Bismillah, ar-Rahman, ar-Rahim. Le père du Prophète y a été déplacé dans les années 1970. M. Muhyî l-Dîn Ê¿Abd al-Ḥamîd, reprod. 6Le corps du Sceau des prophètes, de l’Élu des élus, ne peut être qu’un corps d’exception, étant destiné à recevoir la Parole divine. 12La vue du Prophète n’est donc limitée ni par l’espace ni par la frontière qui sépare ce monde de l’autre ; son corps n’est plus l’obstacle qu’il est pour l’humanité ordinaire mais suit au contraire sa perception prophétique. Le contenu de ce chapitre est repris dans Ibn cArabî, 1329 H, II : 235-241, chap. La question a préoccupé les mêmes auteurs qui s’emploient à nourrir la vénération du Prophète, en citant des anecdotes illustrant sa présence vivante et perceptible à ceux qui visitent sa tombe ou se tiennent à ses côtés46, comme Saʿîd b. al-Musayyib (m. 94/712-3) qui resta enfermé près du tombeau, lors des événements d’al-Ḥarra (63/683) ; pendant trois jours on ne fit pas l’appel à la prière à la mosquée du Prophète et Saʿîd n’était informé des temps des prières que par un murmure venant de la tombe (Dârimî, s.d., muqaddima 15, I : 44). Tout Islam et Citoyenneté Le prophète Mohamed Caractéristiques du prophète Mohammed Le Saint Coran Historique Que dit le Coran sur ... DU PROPHÈTE MOHAMMED ... sorte de cape que l’on enroule autour du corps, et un bas appelé « izâr » qui est l’équivalent d’un … Ce n’est pas le thème bien connu de l’annonce du Prophète par les Ecritures juives et chrétiennes qui nous importe ici, mais le fait qu’elle soit en grande partie fondée sur la description d’un corps marqué dans toute ses parties et ses gestes par l’héritage de la prophétie35. Sur un autre plan sans doute plus subtil que celui de la corporéité ordinaire, les prophètes sont considérés comme vivant dans leur tombe. 41 Kândihlawî, 1968, II : 581-2, d’après Bayhaqî et Abû Nucaym (Ḥilyat al-awliyâ’, I: 330). » S’il se réveille entre temps et év Il est simplement rappelé que les prophètes mangent, boivent et vont dans les marchés comme les autres hommes, pour insister sur leur humanité, à la différence des anges (Coran, XXI : 8 ; XXIII : 33 ; XXV : 20). est le livre de l’Imam Malik « Al-Mouatta ». Idris H. R. (éd. Le magazine satirique français Charlie Hebdo a réédité les caricatures du prophète Mahomet qui ont fait de lui la cible d'un attentat terroriste meurtrier en 2015. Le projet à Médine révélé, de fortes inquiétudes sont renouvelées. Le Mahdî 145. La pudicité de Ê¿Uthmân est telle qu’elle le place, lui, le Prophète et les anges, dans une relation au sacré qui exige un certain voile pour être maintenue. Testament du Prophète (P) à l'Imam 'Alî (p): Le perfectionnement moral (du bon caractère) 139. Ces traditions et bien d’autres constituent le fondement de la visite des tombes (ziyârat al-qubûr). L’image de l’étoile et des balzanes suggère que le corps dans le voyage de ce monde à l’autre est avant tout la monture de l’âme. Il critique quelques propositions de Subkî (Suyûṭî, 1352 H., II : 139-155 ; et également Suyûṭî, 1967, III : 403-406). Sur la vision par derrière comme par devant, voir également Bayhaqî, 1985, VI : 73, et sur la vision de jour comme de nuit VI : 74-75. Comme on l’a déjà signalé, il est dit des prophètes pour les distinguer des anges : « et nous n’avons pas fait d’eux un corps ne mangeant pas la nourriture et ils ne sont pas immortels » (XXI : 8). Selon la Sunna, la surface de la terre, donnée comme purification et lieu de prosternation au Prophète et à sa communauté4, est tout entière sacrée, hormis certains lieux pollués par l’usage humain ou animal et interdits à la prière. Sa mère, enceinte voit sortir d’elle une lumière qui illumine les châteaux de Syrie (Ibn Hishâm, 1955 : 158 et 165). De même, la chamelle montée par le Prophète ploie ses membres antérieurs quand le Coran descend sur lui (Ibn Sa‘d, s.d., I: 197). Son contact est entouré d’un extrême respect et même considéré comme un viatique pour l’au-delà. Je vis Abraham et c’est moi qui lui ressemble le plus de ses descendants… »32. Les hommes dans l’au-delà, leurs visages en particulier, sont marqués ou privés de la lumière divine, selon leur devenir posthume. Le statut du corps prophétique mort, mais toujours vivant, comme celui des martyrs, anticipe pour l’ensemble des croyants le corps transposé, illuminé dans l’au-delà. — (638/640), 1329 H, Al-Futûḥât al-makkiyya, Le Caire, 4 vol.Â. Dieu le rappela à lui, alors qu’il n’avait pas vingt cheveux blancs sur la tête et dans la barbe » (Bukhârî, 2001, manâqib, n° 3547-3548). Le dernier Messager, le Prophète Mouhammad, portait différents noms.Certains sont cités dans le Coran (Qour’an), d’autres dans le hadith.Ces noms décrivent et font l’éloge du meilleur des Envoyés de Dieu (Allah).. Il est Mouhammad et ‘Ahmad. 28 Sur la physiognomonie, voir T. Fahd, « firâsa », EI2, II : 937-938 et, en rapport plus étroit avec notre sujet : Ibn cArabî, 1919, chap. Suivent les qualités morales et spirituelles36. La meilleure citation de Mahomet préférée des internautes. Le Prophète mort, il n’était plus question de toucher à quoi que ce soit de son corps. Il est significatif que la terre en contact avec le corps défunt, la turba, ait fini par désigner l’édifice construit au-dessus de la tombe, l’équivalent de la qubba, au départ une tente, puis cette forme architecturale alliant le cube à l’hémisphère et symbolisant l’union de la terre et du ciel. Ibn Mâja,1972, á¹­ahâra, 15, hadîth n° 301. Ibn Ḥanbal, s. d., III :120. Ruspoli Stéphane, Le message de Hallâj l’Expatrié. Celle-ci portait sur l’unicité de Dieu et sur le jugement dernier et visait le luxe et les richesses des dirigeants Mecquois. 2Il y a beaucoup à dire sur l’importance du corps et sa valorisation dans la Loi sacrée en islam, aussi bien dans les rites que dans les nombreuses règles de vie édictées par elle. 17Dans ce court texte, la description de l’aspect physique introduit et conclut le rappel des deux phases de la carrière prophétique, ce qui montre que pour le Compagnon qui la donne et qui a connu intimement le Prophète, les deux choses sont étroitement liées. 35 Il faut évoquer aussi les traditions sur les images des prophètes et du Prophète, montrées à des Compagnons qui reconnaissent celui-ci, soit dans un monastère à Buá¹£râ en Syrie du temps du Prophète, soit à Damas, durant le califat d’Abû Bakr, en présence d’Héraclius qui fait apporter un grand coffre doré comportant des compartiments fermés à clé. Ce même verbe est employé pour la projection du Verbe en Marie, de l’Esprit de la révélation sur les prophètes et du Coran sur Muḥammad, comme « parole lourde », ce que la Sunna exprime en des termes très physiques (respectivement, Coran, IV : 171 ; XL : LXXIII ; 73 : 5). Dans une autre tradition, le Prophète leur demande pourquoi ils agissent ainsi. Ces pièces attenantes sont particulièrement chéries par les chiites en raison de leur lien particulier avec Fatima, la plus jeune des filles de Mahomet et épouse du calife Ali. B. Radtke, Leiden. Mohamed naquit le 12 Rabi' al-awwal de l'an dit de l'éléphant ('Am Al Fil), qui correspond à l'an 571 à peu près du calendrier grégorien, à la Mecque. Il revient vers les siens en disant : « Ô Fils de Ê¿Abd Manâf, grâce à votre compagnon, vous pouvez rivaliser de magie avec les habitants de la terre. Un corps pénétré de celui de l’Élu, serait-ce de certaines de ses excrétions, ne saurait être châtié ; son âme est donc sauvée. Les philosophes grecs puis musulmans se sont longuement penchés sur cette question7. Rukâna accepte. Le livre le plus ancien où l’on trouve la description du Prophète (ses noms, ses compagnons, ses batailles, etc.) La mère de son jeune serviteur Anas b. Mâlik, que le Prophète a visitée et chez qui il a fait la sieste, recueille durant son sommeil, dans un flacon, les gouttes de sueur qui tombent de son corps. Le prophète (Samuel) déclare aux Fils d’Israël pour justifier la royauté de Saül : « Dieu l’a élu au-dessus de vous et a accru son aptitude en science et en corps (zâda-hu basá¹­atanfî l-‘ilm wa l-jism) » (II : 247) et Dieu dit au Prophète au sujet des Hypocrites : « Quand tu les vois, leurs corps t’impressionnent » (LXIII : 4). ʿÂ’isha raconte qu’elle a vu la sueur perler de son front par un jour de grand froid. Le corps du Prophète, selon le document, pourrait être déplacé dans le cimetière voisin d’al-Baqi, et placé dans une tombe anonyme, pour éviter tout recueillement. 44 Les voyageurs par mer partant de Tunis emportaient de la terre de la tombe de Muḥriz b. Khalaf, le saint patron de la ville.

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